DISTORSION DES LOINTAINS

HEPTA EN RÉSIDENCE du 18 au 21 FÉV 2017

Quartier
Libre

Accueillie en 2014 pour le concert Distorsion des lointains avec Dominique Pifarély, la formation de Stéphane Rault, Hepta, continue de s’agrandir avec l’arrivée du flûtiste Chris Hayward et s’installe quelques jours dans la Grande Salle du Théâtre-Sénart pour travailler sur scène le concert qui sera présenté en… 2018.

En préfiguration de ce concert, ils vous proposent d’assister à une restitution de leur résidence, mardi 21 février à 19h en amont du concert d’Alexandre Julita, autre musicien du cru, et Élise Caron. Une soirée pour démontrer la richesse et l’effervescence du paysage musical local.

présentation

Distorsion des Lointains est un conte musical et visuel de notre monde contemporain, ou comment un voyageur peut se perdre dans son propre imaginaire avant de se retrouver confronté au réel.

Le point de départ fût les photographies de Vincent Descotils, noirs profonds, mystère de l’image dans laquelle nous pouvons nous perdre l’espace d’un instant. Le travail de la matière, du flou du photographe nous oblige à nous arrêter, nous suspendre cherchant ce qui nous relie au réel.

Ce sont tous nos sens, notre culture, notre imagination, nos rêves qui fait que ce que nous vivons nous est propre, nous ne voyons ni ne ressentons le monde qui nous entoure comme l’autre…notre imaginaire peut se jouer de nous, de la perception d’un son dans le brouhaha de la ville à la distorsion d’une image au loin…mais est ce bien ça, ce que j’entends, ce que je vois.

Alors qu’en est-il de ceux qui doivent partir pour survivre. Imaginer sa vie ailleurs, là bas, si loin…quitter son pays, ses racines, sa terre pour offrir à sa famille une petite chance de recommencer.

« Chaque pas, chaque jour, chaque montagne, chaque désert traversé nous rapproche de l’occident. Terres verdoyantes, ont dit que les gens sont accueillants, parfois, qu’il ya du travail, des maisons, même petites, qu’importe.

Et il y a des écoles aussi, et puis, et puis…et puis l’imaginaire bien sûr, qui fera de demain un jour meilleur. Et finalement après avoir traversé les mers, franchis les murs il ya aura la réalité, parfois terrible, d’autre fois le rêve continu »

Pour emmener le public dans son imaginaire, en plus de sa musique ou se côtoie univers contemporain, mélodies traditionnelles et folles improvisations, Stéphane Rault a pensé toute une scénographie. Un décor projeté et animé sur des kakémonos des images de Vincent Descotils et Mathieu Verhaverbeke pour que rien ne soit jamais figé…

DISTRIBUTION

Stéphane Rault Composition, direction artistique, guitare acoustique

Dominique Pifarely violon

Eric Fischer direction, saxophones, clarinette basse

 Mathieu « Hi2gins » Verhaverbeke, Vincent Descotils Scénographie, vidéo

Chris Hayward Flûtes traversières, flûtes ethniques 

Jean-Baptiste Colas saxophones, flûte traversière

Romain Tallet  Saxophone

Jérôme Picard Guitare électrique

Rémi Habib Contrebasse

Olivier Hestin Batterie, percussions

MENTIONS

Coproduction Théâtre-Sénart, Scène nationale