Sorcellerie musicale. Quel plaisir de retrouver l'énergique cheffe et claveciniste Camille Delaforge pour ce concert dédié aux histoires sacrées. Cinq chanteurs et sept instrumentistes abordent les œuvres de Purcell et Charpentier, compositions baroques par excellence, autour de la thématique de l'abandon divin : The witch of Endor, le plus petit oratorio écrit par Purcell et Le reniement de Saint-Pierre, reflet emblématique de Charpentier. Par la suite, Il Caravaggio fera revivre l’ouvrage Il pianto di Maria de Ferrandini dans une mise en musique remarquablement expressive de l'histoire de la Vierge au pied de la Croix. Encore une fois, la nouvelle génération de musiciens classiques magnifie ce genre avec fougue et contraste.
Direction Camille Delaforge Avec les chanteuses et chanteurs Marie Théoleyre soprano, Victoire Bunel mezzo-soprano, Mathias Vidal haute-contre, Jordan Mouaissia taille, Philippe Estèphe basse et les musiciennes et musiciens Fiona-Emilie Poupard violon, Christophe Mourault violon, Lucie Uzzeni alto, Pierre-Augustin Lay violoncelle, Lucca Alcock contrebasse, Benjamin Narvey théorbe et Camille Delaforge clavecin, orgue
Production Il Caravaggio
Ensemble Il Caravaggio
Placé sous la direction de Camille Delaforge, l’ensemble Il Caravaggio est un orchestre jouant sur instruments d’époque, dédié aux répertoires lyriques des périodes baroque et classique. Il s’associe aux chanteurs les plus brillants de la nouvelle génération et se fait remarquer par son sens de la théâtralité, sa virtuosité et son expressivité intense. À sa tête, Camille Delaforge s’impose comme l’une des cheffes d’orchestre les plus prometteuses de sa génération.
L’ensemble accorde une importance particulière à la redécouverte de patrimoines musicaux inédits. Chaque année, il met notamment en lumière le travail de compositrices tombées dans l’oubli, telles qu’Isabella Leonarda, Élisabeth Jacquet de la Guerre, ou encore Mademoiselle Duval, dont il a enregistré l’opéra Les Génies à l’Opéra de Versailles.
Il Caravaggio est en résidence au Festival de Saint-Denis, au Festival baroque de Pontoise, à la Fondation Singer-Polignac et en Région Île-de-France. L’ensemble se produit régulièrement sur les scènes nationales (Théâtre des Champs-Élysées, Opéra de Rennes, Opéra royal de Versailles, Angers Nantes Opéra, La Seine Musicale) et internationales, notamment à Amsterdam (Dutch National Opera), Genève, Brême, Bilbao…
Depuis 2025, l’ensemble enregistre pour le label Alpha Classics.
En 2024-2025, l’ensemble s’associe aux metteurs en scène Clédat et Petitpierre et donne vingt représentations scéniques du Carnaval de Venise de Campra, que l’on pourra entendre, entre autres, à l’Opéra de Rennes, à l’Opéra de Compiègne, à l’Atelier Lyrique de Tourcoing.
En 2025-2026, Il Caravaggio inscrit à son répertoire l’une des œuvres phares du baroque : La Passion selon Saint-Jean de J. S. Bach. Avec une distribution exceptionnelle (Marie-Nicole Lemieux, Cyrille Dubois, Marie Lys, Guilhem Worms, Choeur Accentus), cette production sera présentée dans des salles prestigieuses telles que le Théâtre des Champs-Élysées, le Grand Théâtre de Provence et l’Atelier Lyrique de Tourcoing.
Particulièrement attaché à l’insertion professionnelle des jeunes artistes, Il Caravaggio créée en 2024 son Académie, le Studio Il Caravaggio, destinée à accompagner huit jeunes chanteurs en début de carrière.
L’ensemble Il Caravaggio est soutenu par le Ministère de la Culture (DRAC Ile-de-France), la Région Ile-de-France, la Caisse des Dépôts, mécène principal, et la Fondation Orange . Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac, ainsi qu’au Festival de Saint-Denis.
Camille Delaforge
Saluée par Le Monde pour sa direction « vive et habitée », qualifiée de « révélation » par Le Figaro qui la remarque pour sa « direction étincelante », Camille Delaforge s’impose comme l’une des cheffes d’orchestre les plus prometteuses de sa génération. Révélée au Festival d’Aix-en-Provence en 2024 aux côtés d’Emmanuelle Haïm, elle poursuit une carrière internationale en tant que cheffe invitée, et avec son ensemble Il Caravaggio qu’elle fonde en 2017.
Parmi ses engagements récents, elle a dirigé une production saluée par la critique de Didon et Enéee avec le Netherlands Chamber Orchestra au Dutch National Opera d’Amsterdam, ainsi qu’une tournée remarquée du Carnaval de Venise de Campra. En juin 2025, elle est invitée par l’Orchestre de chambre de Paris et le Chœur de chambre de Namur pour diriger une Passion selon Saint-Jean au Festival de Saint-Denis. En 2026, elle collaborera avec l’Orchestre symphonique de Calgary (Canada).
À la tête de son Ensemble Il Caravaggio, elle dirige chaque saison plus d’une cinquantaine de représentations sur des grandes scènes internationales, telles que le Théâtre des Champs-Élysées, le Festival de Pâques à Aix-en-Provence, l’Opéra de Rennes, l’Opéra de Nantes, La Seine Musicale, le Festival de Saint-Denis, le Festival Radio-France, l’Oude Muziek Festival à Utrecht, Bremen Festival.
Passionnée par le répertoire vocal, Camille Delaforge collabore régulièrement avec des solistes prestigieux, tels que Karine Deshayes, Marie-Nicole Lemieux, Cyrille Dubois, Alasdair Kent, Levy Segkapane…
Elle entretient une collaboration de longue date avec le baryton-basse Guilhem Worms, avec qui elle a travaillé sur plusieurs programmes de musique de chambre.
Après des études de piano et de danse, Camille Delaforge se découvre une passion pour la musique ancienne à travers la pratique du clavecin. Elle se forme au Conservatoire National Supérieur de Paris, où elle se spécialise rapidement dans les répertoires vocaux par le biais de la direction d’orchestre, du travail de chef de chant et en pratiquant le répertoire de lied et de mélodie avec des chanteurs.
Soucieuse de développer des échanges socioculturels à travers l’éducation musicale, elle a développé plusieurs projets humanitaires, notamment l’enseignement à des enfants défavorisés en Équateur.
Elle a enregistré pour les labels Warner, Alpha Classics, Klarthe, et Château de Versailles Spectacles. L’ensemble Il Caravaggio est représenté par Alpha Classics.
Elle est représentée par l’agence Harrisson Parrott
Marie Théoleyre
Soprano, elle s’est produite sous la direction de chefs éminents tels que Vincent Dumestre, Raphaël Pichon, Andrea Marcon, Gabriel Garrido, Geoffroy Jourdain ou encore Alessandro de Marchi. Ses qualités expressives et musicales lui ont valu de prestigieuses récompenses, notamment le prix de la critique ainsi que le troisième prix du concours Renata Tebaldi de San Marino en 2022. Elle est aussi lauréate du concours Cesti d’Innsbruck en 2021 et finaliste du concours de Froville 2023. Spécialisée dans le répertoire baroque, Marie Theoleyre a abordé de nombreux rôles comme dernièrement celui d’Amour dans l’opéra Dardanus de Rameau à Stockholm, sous la direction de Peter Spissky. En 2024, elle sera à l'affiche de l’Opéra Royal de Versailles dans les rôles de la Musica et d’Euridice, sous la direction de Jordi Savall. Elle interprétera également le rôle de The Second Woman dans Didon & Enée de Purcell avec le Poème Harmonique au festival de la Chaise-Dieu.
Victoire Bunel
Reconnue pour sa grande musicalité et la richesse de son timbre, Victoire Bunel est une des figures majeures du paysage musical français. Elle se forme à la Maîtrise de Radio France puis au Département Supérieur pour Jeunes Chanteurs du CRR de Paris. Elle obtient une licence de musicologie à La Sorbonne, intègre la Royal Academy of Music de Londres et sort diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en juin 2018. Victoire a marqué les dernières saisons par ses prises de rôles de Mélisande dans Pelléas et Mélisande au Capitole de Toulouse, d’Ottavia dans Le Couronnement de Poppée à l’Opéra de Rennes (avec le Banquet Céleste) et de Toulon (avec La Cappella Mediterranea), celui d’Ino dans Sémélé de Haendel à l’Opéra de Lille (avec le Concert d’Astrée), d’Annio dans La Clémence de Titus à Rouen, La Voisine dans l’Inondation de Filidei à l’Opéra-Comique ou encore de Fiodor dans Boris Godounov au Théâtre des Champs-Elysées.
Parmi ses projets, Victoire Bunel chantera les rôles de Brigitte de San Lucar dans Le domino Noir d’Auber à l’Opéra-Comique, elle sera Cassandra dans L’Uomo Femina mis en scène par Agnès Jaoui avec Le Poème Harmonique à l’Opéra de Dijon, Caen, Versailles et Madrid. Elle donnera une version concert du Couronnement de Poppée (Ottavia) au Théâtre des Champs-Elysées et à l’opéra de Rouen avec Le Banquet Céleste, puis sera Isabelle dans Le Carnaval de Venise en tournée avec l’ensemble Il Caravaggio à Rennes, Nantes, Tourcoing, Grenoble, Besançon, Compiègne, Sénart, Brest, Quimper et Chateauroux. Victoire porte une affection particulière au répertoire de musique de chambre. Cette saison elle sera en récital de mélodie française avec Anne Le Bozec à Tarbes puis interprètera le Winterreise de Schubert avec Romain Louveau et Jean-Christophe Lanièce à Rennes et Genève mais aussi les Nuits d’Eté de Berlioz avec orchestre à Bourges et au Mans. Victoire Bunel est lauréate de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence, de la Fondation Orsay-Royaumont mais également de la Fondation Accenture et de la Fondation Safran.
Mathias Vidal
Après des études de Musicologie à Nice, Mathias Vidal étudie le chant auprès de Christiane Patard et intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris d’où il sort diplômé en 2003. Particulièrement apprécié dans le répertoire baroque, il participe à de nombreuses productions scéniques d’opéras de Monteverdi, Purcell, Rameau, Lully, Cavalli, Campra, Boismortier… Dans le répertoire de musique légère, il prend part à Orphée aux Enfers, La Vie Parisienne, La Périchole, Fra Diavolo, La Belle Hélène, La Veuve Joyeuse, Le Dilettante d'Avignon, Barbe-Bleue, Les Chevaliers de la Table Ronde, La Fille de Madame Angot, L’Auberge du Cheval Blanc... Son répertoire comprend également les rôles bel-cantistes tels que Nemorino dans L'Elixir d’Amour, Ernesto dans Don Pasquale, Elvino dans La Sonnambula, Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia, Ramiro dans La Cenerentola et le rôle-titre du Le Comte Ory. Il chante à la fois les grands rôles romantiques français et le répertoire du XXe siècle et contemporain. Au cours des dernières saisons, il s'est produit régulièrement à l'Opéra de Paris : Valère et Tacmas dans Les Indes Galantes, Thespis dans Platée, le Quatrième Juif dans Salomé, Monostatos dans La Flûte Enchantée et Le Prince dans Les Brigands d'Offenbach. Il s’est distingué dans les rôles-titre d'Atys puis Persée de Lully (Avignon, Tourcoing, Théâtre des Champs-Elysées), Abaris dans Les Boréades (Oldenburg, Dijon), Tamino dans La Flûte Enchantée (Avignon, Versailles), Ferrando dans Così fan tutte (Toulouse), Belmonte dans L'Enlèvement au Sérail (version française à Versailles), Ernesto dans Don Pasquale (Oldenburg), Nemorino dans L'Elixir d'Amour (Angers, Nantes, Rennes), Nadir dans Les Pêcheurs de Perles (Toulouse), Aristée/Pluton dans Orphée aux Enfers (Komische Oper de Berlin, Düsseldorf, Toulouse), le rôle-titre de Platée (Zürich) ainsi qu'Orlando Paladino, Orphée et Eurydice, Le Comte Ory, Cinq-Mars, Faust, Le Nain... Il participe à la tournée des Indes Galantes - De la voix des Âmes, adaptation chorégraphiée de l'opéra de Rameau (Leonardo García-Alarcón / Bintou Dembélé) à la Seine Musicale au Teatro Real de Madrid, Lyon et Bordeaux. Il se produit tant en France que dans le reste de l’Europe, en Asie, aux Etats-Unis… Il prête régulièrement son concours à des enregistrements discographiques live ou en studio, dans des répertoires éclectiques.
Lors de la saison 2025-2026, il reprend le rôle d'Abaris dans Les Boréades à Karlsruhe, il poursuit la tournée des Indes Galantes - De la Voix des Âmes à la Scala de Milan et Sao Paulo, il chante Aristée et Pluton dans Orphée aux Enfers puis Belmonte dans L'Enlèvement au Sérail à l'Opéra de Tours (avec une reprise de L'Enlèvement au Sérail à Versailles), Monostatos dans La Flûte Enchantée à l'Opéra de Bordeaux, le rôle-titre de Platée à l'Opéra royal de Versailles. En concert, il chante un programme Purcell/Charpentier au Théâtre de Sénart, à Rougemont et au Festival de Saint-Denis puis dans Pygmalion à Versailles (Ensemble Il Caravaggio). Il chante La Messe de Minuit de Charpentier à Versailles (Ensemble Marguerite Louise) et reprend les Vêpres de Monteverdi à Crémone (Ensemble Cappella Mediterranea).
Jordan Mouaïssia
Après des études musicales à Montpellier puis à Paris, Jordan Mouaïssia intègre la Maîtrise de Notre-Dame de Paris dans la classe de Rosa Dominguez. Il est lauréat de la Fondation Royaumont ainsi que du concours de Froville (2023) où il obtient trois prix : le prix du public, le prix Génération Opéra et le prix Gemelli Factory. Il rejoint la jeune troupe lyrique de l’ARCAL en parallèle avec le Studio de l’Ensemble Il Caravaggio dirigé par Camille Delaforge pour les saisons 23-24 et 24-25, lui permettant de participer à de nombreuses productions scéniques et séries de concerts.
Sur scène, il chante Un Berger dans L’Orfeo (Ensemble I Gemelli dirigé par Emiliano Gonzalez-Toro) et Iro dans Il Ritorno d’Ulisse in Patria de Monteverdi (mis en scène par Mariame Clément à Royaumont), Un Berger et Vistola Fiume dans La Liberazione di Ruggiero dall’isola d’Alcina de Caccini (avec I Gemelli à Versailles, au Concertgebouw d’Amsterdam, à Ambronay, au Capitole de Toulouse et à Lausanne), Gernando dans L’Isola Disabitata de Haydn (Festival 12x12 à Paris). Il participe à la re-création du «masque » anglais du XVIIe siècle, Cupid and Death avec l’Ensemble Correspondances dirigé par Sébastien Daucé (à Meudon et au Théâtre de Cornouailles), il chante Ferrando dans Così Fan Tutte (Festival de Caylus), Un Musicien dans Le Carnaval de Venise de Campra (tournée en France avec La Co[opéra]tive) et il chante le rôle de Panatellas dans La Périchole (Bayonne). Au concert, il chante le rôle du Christ dans Die Schuldigkeit des ersten Gebots de Mozart (Versailles, Festival de Saint Denis, Bremen) et Le Reniement de Saint-Pierre de Charpentier (Saintes) avec l’Ensemble Il Caravaggio et tient les parties de ténor soliste dans Les Vêpres de Monteverdi avec l’Ensemble I Gemelli (Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, Palau de la Música de Barcelone, Teatro de la Maestranza de Séville), La Passion selon Saint-Matthieu (Notre-Dame), le Messie de Haendel (Eglise américaine de Paris) et le Requiem de Mozart (Concerts du dimanche matin au Théâtre des Champs-Élysées).
Sa discographie comprend notamment le Magnificat d’Yves Castagnet, Die Schuldigkeit des ersten Gebots de Mozart, Les Vêpres de Monteverdi et Alcina de Caccini. Lors de la saison 2025-2026, il reprend Die Schuldigkeit des ersten Gebots à Ambronay, le Magnificat d’Yves Castagnet à Sarrebruck. Avec l’Ensemble Correspondances, il participe à un Gala Rameau à Caen et Nancy, il chante une sélection de Cantates de Bach à Gdansk et Paris et un programme «Fragments amoureux» autours d’œuvres de Lully à Madrid et Versailles. Il chante les Leçons de Ténèbres de Couperin avec l’Ensemble Les Paladins de Jérôme Corréas au Festival de Pontoise et reprend Les Vêpres de Monteverdi à Bilbao avec I Gemelli.
Philippe Estèphe
Issu d’une famille de musiciens, Philippe Estèphe se forme aux Chants de Garonne et est invité par l’Orchestre Philharmonique d’Aquitaine à interpréter les rôles de de Papageno (Die Zauberflöte), Escamillo (Carmen), Albert (Werther) et le rôle-titre de Don Giovanni. Il chante également Guglielmo (Cosi fan tutte) à l’Opéra de Limoges, le Comte (Chérubin de Massenet) à l’Opéra de Montpellier, Taddeo (L’Italiana in Algeri) à l’Opéra de Saint-Etienne, Dandini (Cenerentola) à l’Opéra de Tours et à l'Opéra de Cologne. Il interprète ensuite les rôles de Spark (Fantasio) au Théâtre du Châtelet, repris à l’Opéra de Genève et l’Opéra de Rouen, Dédale (Le Monstre du Labyrinthe de Jonathan Dove) à l'Opéra National de Montpellier, Peer Gynt à l'Opéra de Limoges et à Montpellier, Gaston dans Les P'tites Michu de Messager à Angers-Nantes Opéra, Théâtre de l'Athénée et à l’Opéra de Tours, Morales (Carmen) à l'Opéra de Montpellier ainsi que le rôle de Raimbaud (Le Comte Ory) à l'Opéra de Rennes et à l'Opéra de Rouen et le rôle de Brétigny (Manon) à l'Opéra National de Bordeaux et à l'Opéra-Comique, le rôle d'Orfeo de Monteverdi aux Nuits Musicales en Armagnac, Neptune et Argus (Isis de Lully) avec les Talens Lyriques au Festival de Beaune, à l’Opéra de Versailles, au Théâtre des Champs-Elysées et au Theater an der Wien ou encore Apollon dans la Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier à Bâle. Il a ensuite incarné Papageno à l’Opéra de Marseille, Brétigny à l’Opéra de Lyon et aux Champs-Elysées, Jupiter dans Psyché de Lully au Theater an der Wien et à l’Opéra Royal de Versailles ou encore Papageno au Théâtre du Capitole de Toulouse.
Dans le domaine du concert, il interprète en notamment en oratorio Joseph dans l’Enfance du Christ à l’Arsenal de Metz, la Messe en Ut sous la direction de Laurence Equilbey, et affectionne particulièrement la musique de Bach, dont il interprète régulièrement la Cantate 82 Ich habe Genug, ou encore La Passion selon Saint Matthieu et la Messe en Si à la Halle aux Grains de Toulouse. Attiré particulièrement par le Lied et de la Mélodie, il est invité à Montevideo pour interpréter les Dichtertliebe de Schumann et les Don Quichotte de Ravel. Parmi sa quinzaine d’enregistrements, citons le rôle de Roderick Usher dans La Chute de la Maison Usher de Debussy pour une intégrale chez Warner, le Requiem de Fauré sous la direction d’Hervé Niquet chez Alpha, plusieurs redécouvertes du Palazetto Bru-Zane comme Les P’tites Michu ou La Vie Parisienne, ou encore plusieurs disques de l’intégrale Lully entreprise par Christophe Rousset (Isis, Acis et Galatée, Psyché, Thésée).
Plus récemment, il s’est produit dans Ariane et Bacchus de Marais au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction d’Hervé Niquet ainsi que Markhoël dans Lancelot de Joncière à l’Opéra de Saint-Etienne. Il sera prochainement Frédéric (Lakmé) sous la direction de Raphaël Pichon à l’Opéra-Comique, Ubalde (Armide de Glück) sous la direction de Christophe Rousset. Parmi ses prochains projets, notons Ariane de Massenet à Munich, Dancaïre à Strasbourg et à Londres ou encore Orcan dans Les Paladins de Rameau.