L’ENFANCE DE MAMMAME

Compagnie Jean-Claude Gallotta

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Jean-Claude Gallotta est joueur. Il est l’un des chorégraphes les plus innovants de ces trente dernières années et il a l’enfance qui le démange. Pas de surprise donc lorsqu’il adapte sa pièce mythique, Mammame, pour les plus jeunes. La tribu des Mammames vit dans un théâtre et n’aime rien tant que de se réchauffer sous les feux du projecteur. Lorsque celui-ci s’éteint brutalement, il leur faut retrouver les pas de danses magiques qui permettront de le rallumer. “Ocht-oussil !”. Emmenés par le lutin Schiotto, partons tous à la recherche du projecteur disparu.

EXTRAIT DE PRESSE

Ces humains “qui mangent de l’humour et boivent de la gentillesse” gambadent en poussant des cris d’oiseaux pour mieux croire à l’amour et au bonheur. Une occasion magique de revoir son histoire de la danse en prenant une bonne leçon de vie : qui dit mieux ? Télérama

Biographie

Après un séjour à New York à la fin des années 70 où il découvre l’univers de la post-modern Dance (Merce Cunningham, Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown, Steve Paxton, Stuart Sherman…), Jean-Claude Gallotta fonde à Grenoble – avec Mathilde Altaraz – le Groupe Émile Dubois qui deviendra Centre chorégraphique national en 1984.

Installé depuis ses débuts à la Maison de la culture (dont il sera le directeur de 1986 à 1989), il y crée plus de soixante chorégraphies présentées sur tous les continents, dont Ulysse, Mammame, Docteur Labus, Presque Don Quichotte, les Larmes de Marco Polo, 99 duos, Trois générations, Cher Ulysse… Il a également chorégraphié plusieurs pièces pour le Ballet de l’Opéra de Lyon et pour le Ballet de l’Opéra de Paris. Invité par le metteur en scène Tadashi Suzuki à Shizuoka (Japon), il y a créé et fait travailler une compagnie japonaise de 1997 à 2000. Après l’Homme à tête de chou (à partir de l’album de Serge Gainsbourg dans une version d’Alain Bashung) en 2009, il crée en 2011 Daphnis é Chloé (Théâtre de la Ville) et le Sacre du printemps (Chaillot); fin 2012, il présente Racheter la mort des gestes – Chroniques chorégraphiques 1 au Théâtre de la Ville, puis à la MC2; début 2013, la recréation d’Yvan Vaffan (pièce de 1984) lui permet de poursuivre son travail sur le répertoire, en alternance avec ses créations, plaidant ainsi pour une certaine «continuité de l’art», cherchant ainsi patiemment à partager avec le public un même récit, celui d’une histoire et d’un avenir artistique communs. En octobre 2013, il co-signe le spectacle l’Histoire du soldat de Stravinsky et l’Amour sorcier de Manuel de Falla avec le chef d’orchestre Marc Minkowski et le metteur en scène Jacques Osinski. En 2014-2015, il présente le Sacre et ses révolutions à la Philharmonie de Paris et en juin, crée l’Etranger à partir du roman d’Albert Camus à la MC2 : Grenoble.

Distribution

Chorégraphie et mise en scène Jean-Claude Gallotta

Assistante à la chorégraphie Mathilde Altaraz

Costumes Marion Mercier et Jacques Schiotto assistés d’Anne Jonathan d’après Jean-Yves Langlais

Lumières Sylvain Fabry et Jean-Claude Gallotta

Musique Henry Torgue, Serge Houppin, Strigall

Dramaturgie Claude-Henri Buffard

Avec
Alexane Albert
Alexandre Galopin
Ibrahim Guetissi
Georgia Ives
Bernardita Moya Alcalde
Bruno Maréchal
Cécile Renard
Gaetano Vaccaro
Stéphane Vitrano

MENTIONS

Production Centre chorégraphique national de Grenoble avec le soutien de la MC2 Grenoble

Le ministère de la Culture et de la Communication a décidé de placer 2014 et 2015 sous le signe d’une Belle saison avec l’enfance et la jeunesse. L’Enfance de Mammame s’inscrit dans ce programme.

Le Centre chorégraphique national de Grenoble est soutenu par la Drac Rhône-Alpes / Ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Grenoble, le Département de l’Isère, la Région Rhône-Alpes et par l’Institut français pour les tournées internationales.