Musi
que
Abou Diarra est un musicien de blues mandingue, composant et jouant une musique libre et intemporelle.
Il a marché. Beaucoup marché. 1111 kilomètres très précisément, à travers le Mali, pour rejoindre Bamako avec un Kamele N’Goni sur le dos. Cinq mois et vingt sept jours pendant lesquels il joue tous les jours de cet instrument, mélange de luth et de harpe. L’homme qui parvient à Bamako est en guenilles mais gonflé à bloc. Il veut encore apprendre. “C’est à l’hôtel des Canadiens qu’il faut aller”, lui dit-on. Là-bas, il entend Vieux Kanté, virtuose absolu du n’goni, qui le prend sous son aile pendant sept ans. Avec son mentor, il apprend à improviser sur du Bob Marley ou du Jimi Hendrix et ajoute des cordes à son luth. Lorsque Vieux Kanté meurt brutalement, il reprend la route pour arriver en France. Truffé de sons contemporains, son dernier album a été salué à travers la planète comme un classique instantané. Abou Diarra n’a pas fini de marcher.
En partenariat avec l’Espace Prévert
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LA PRESSE EN PARLE
Une virée majestueuse en terre de blues.
Télérama
Abou explore une veine blues qui, loin de dénaturer sa musique, en souligne encore la beauté profonde et la suprême sérénité.
Les Inrocks
DISTRIBUTION
Abou Diarra N’goni, chant
Moussa Koita Clavier, chœurs
Laurent Loit Basse
Amadou Daou Percussions
Vincent Bucher Harmonica
Joris Pinard Technicien son