DAKHABRAKHA

WORLD

Musi
que

Accompagnées par des instruments indien, arabe, africain, russe et même australien, les voix puissantes de Dakhabrakha éclatent en une transe néo-folk résolument originale.

Le 7 décembre 2013, il est minuit environ. Une partie du public des Transmusicales de Rennes vit l’un de ces moments suspendus qui font la légende du festival. Trois demoiselles en robes blanches et toques de fourrure entrent sur la scène en compagnie d’un drôle de dompteur en robe de prêtre orthodoxe. À peine le temps de les observer qu’il faut abandonner toute forme de repères. Ce qu’on entend ne ressemble à rien d’existant : des chants polyphoniques accompagnés de rythmes diaboliques, exécutés à-même les peaux, sur un piano-accordéon en colère ou sur un violoncelle devenu incontrôlable. Une heure plus tard, on se demande toujours qui a pu nous mettre dans un tel état de transe. « Dakhabrakha« , nous dit le faux prêtre, et on croit avoir entendu une forme de sortilège. Mais non, il s’agit du nom du groupe le plus fascinant entendu depuis longtemps. Ses membres sont ukrainiens, libres et engagés, forcément. Ils aiment l’ancestral et sont de demain. Voire d’après-demain.

Site de l’artiste Marko Halanevych chant, accordéon, percussions
Olena Tsybulska chant, percussions
Iryna Kovalenko chant, percussions, piano accordéon
Nina Garenetska chant, violoncelle, percussion

LA PRESSE EN PARLE

Un bel envoutement, l’hallu totale, un vrai choc durable, la sensation d’avoir trouvé une musique à la fois ancestrale et neuve. LES INROCKS

Un garçon, trois filles, venus d’Ukraine et vêtus de costumes traditionnels. Avec leurs chants polyphoniques et leurs coiffes sur la tête, ils mêlent tradition et modernité, accordant des instruments ancestraux avec des influences hip-hop et des rythmes dubstep.  LE MONDE

Intrigué par leurs costumes traditionnels – longues robes blanches et toques de fourrure pour elles, robe de prêtre orthodoxe pour lui -, le public des Transmusicales est resté pour les voix puissantes qui s’entremêlent, les coups d’archet rageurs et les douces accalmies. Il a communié pendant une heure avec la cause ukrainienne du moment, colportée par un groupe qui à lui seul porte toute l’ouverture progressiste que les manifestants de la place de l’Indépendance réclament. LIBERATION

Le groupe ukrainien Dakhabrakha constitue l’une des plus surprenantes performances des Trans Musicales. Les Dakhabrakha font figure de grands manitous d’Europe de l’Est. Les voix se mélangent, s’entrelacent, fusionnent pour créer un chant incroyablement beau et puissant. LE FIGARO

Polyphonies blanches et lancinantes, instrumentation minimaliste portée par une énergie tribale et une pointe de psyché : entre transe folk et rébellion politique, ces barbares slaves venus d’Ukraine en ont sous la haute coiffe traditionnelle. TELERAMA

DISTRIBUTION

Marko Halanevych chant, accordéon, percussions
Olena Tsybulska chant, percussions
Iryna Kovalenko chant, percussions, piano accordéon
Nina Garenetska chant, violoncelle, percussion