IBRAHIM MAALOUF

RED & BLACK LIGHT / CONCERT DEBOUT

Musi
que

« RED & BLACK LIGHT » est une ode à la femme d’aujourd’hui et à son rôle fondateur et fondamental dans l’espoir d’un avenir meilleur. Les femmes de ma famille ont eu, et ont encore aujourd’hui, une influence incommensurable sur tout mon travail musical. Notamment parce que leur façon de gérer la vie quotidienne et celle de leur entourage m’inspire considérablement dans l’écriture de mes compositions. Malgré des vies en labyrinthes, complexes et souvent dramatiques, elles portent en elles une force et une stabilité similaires à une forme de transe inébranlable. Elles me donnent l’impression de ne jamais perdre de vue ce qui est essentiel. Elles réussissent à rendre accessible chaque difficulté de la vie en ne gardant que ce qui compte, en libérant les énergies négatives et en évacuant toutes les inutilités parasites qui souvent nous empêchent de voir les choses fondamentales. Ibrahim Maalouf

Concert debout

L'ALBUM

Axé sur une esthétique plus actuelle, plus électro, voire pop, cet album est constitué de mes compositions ainsi que d’une reprise d’une diva d’aujourd’hui, Beyonce. Bien qu’étant particulièrement complexes dans leur écriture (avec des polyrythmies en 19, 17 ou 27 temps par exemple), nous avons, avec les 3 musiciens qui m’entourent, arrangé ces thèmes musicaux, de manière à ce que jamais le poids de l’écriture et de la complexité rythmique, ne soit subi par l’auditeur. Nous avons souhaité contourner le piège de l’élitisme, de la performance et de l’écriture scientifique pour élaborer un album transparent, limpide et abordable pour tout le monde, sur lequel le public peut même danser ou chanter, mais qui regorge néanmoins d’une multitude de superpositions insoupçonnées de thèmes, d’harmonies et de rythmes, que seule une lecture mathématique de l’album pourrait trahir.

Enregistré à Ivry sur Seine (France) avec Eric Legnini (Claviers), François Delporte (Guitare) et Stéphane Galland (Batterie), cet album est avant tout une envie de dessiner avec simplicité l’importance et la nécessaire complexité des choses et des personnes essentielles.

EXTRAITS DE PRESSE

Ouvert à tous les genres, le musicien rebat les cartes du jazz. L’Express

Son inspiration mélodique et harmonique brille autant que son sens du silence et du tempo. Mondomix

Ce touche-à-tout brillantissime, qui marie l’Orient et l’Occident, le classique à Rihanna, sait tout faire. Le Parisien

Ecouter Ibrahim Maalouf, c’est plonger au coeur même de la musique. BSC News

Distribution

Avec
Ibrahim Maalouf trompette
Stéphane Galland batterie
Eric Legnini piano, claviers
François Delporte guitare

PARCOURS

Diagnostic était le 3ème volet d’un triptyque musical que le trompettiste Ibrahim Maalouf a entamé en 2007 avec Diasporas, son premier album, et enrichi avec Diachronism deux ans plus tard. Mieux qu’une continuation, ce disque était l’aboutissement d’un travail de recherche sur le jeu des harmonies, la dynamique des tonalités, leur acclimatation aux rythmes, les connivences insoupçonnables entre différents styles musicaux. C’était également une démarche personnelle, profonde, un véritable travail sur soi. WIND, quant à lui était une démarche plus collective, organisée autour d’une nouvelle équipe de musiciens hors pair. Cinquième album d’Ibrahim Maalouf, ILLUSIONS est une nouvelle surprise. Auréolé du succès incontestable de sa trilogie entamée en 2007 et de son projet WIND, avec lequel il a reçu la suprême distinction d’ « Artiste de l’année » aux Victoires du Jazz, Ibrahim monte le son, souffle le vrai et le faux et encore une fois brouille les pistes. L’envie de traiter le thème de l’illusion m’est apparue dès ma première désillusion. Enfant, je rêvais d’un monde où les êtres humains pouvaient se parler sans crier, dialoguer sans se faire de mal et construire ensemble sans chercher à détruire ce qui leur semble ne pas convenir chez l’autre. J’ai donc vite compris que le monde ne tournait pas dans le même sens pour tout le monde. En grandissant j’ai saisi que nous étions capables de parler des mêmes sujets, d’être en accord les uns avec les autres dans de nombreux domaines, sans pour autant avoir la même perception des choses. Et parfois, a contrario, il pouvait y avoir de profonds désaccords alors que la plupart des idées étaient communes. Les magiciens par exemple sont extrêmement doués pour nous faire visualiser cet antagonisme en faisant passer notre désir pour une réalité. Nous savons qu’ils « trichent » et pourtant, nous continuons d’y croire en faisant abstraction du subterfuge car nous apprécions le spectacle. Cette magie dans mon petit monde intérieur se matérialise par la musique. Comment partager le regard que je porte sur le monde avec les gens qui m’entourent ? J’ai la sensation que la musique peut répondre à cette question. Et j’ai voulu que cet album soit festif et plein d’énergie positive pour qu’entre le sujet traité, qui en l’occurrence est assez sérieux, et la musique que l’on écoute, il y ait une vraie différence, de manière à bien comprendre cette notion de perception et ainsi réduire cette distorsion entre les différents regards que l’on pose sur les choses. En ce qui me concerne, par exemple, lorsque je vis un moment heureux, c’est souvent à cet instant que mes pensées sont les plus nostalgiques et à l’inverse, lorsque je vis des moments complexes et tristes, mon âme, pour se protéger et par instinct de survie, me pousse à danser et faire la fête pour ne pas sombrer. Cet album commence avec le point de vue le plus dramatique des choses : le cynisme. Il évolue ensuite lentement vers la lumière et l’espoir.