LA PETITE FILLE QUI DISAIT NON

CAROLE THIBAUT

Théâ
tre

Rites de pas-sages. Ce spectacle rencontre un joli succès auprès des plus jeunes et leurs parents. Dans cette histoire, il y a Marie, à l’aube de son adolescence, qui découvre le grand monde. Il y a aussi la mère, débordée par son travail, qui élève seule sa fille. Il y a la grand-mère, sorte de Dalida géniale, qui va transmettre à sa petite fille le goût de la liberté. Et il y a Lou, un jeune gars un peu borderline… Ça vous rappelle quelque chose ? Bien sûr, on n’est pas loin du Petit chaperon rouge, mais version XXIe siècle ! Ici, il est question de saines désobéissances et d’espièglerie, de secrets partagés entre femmes et générations, d’amour et de galettes à dévorer. Carole Thibaut règle son compte à Perrault et s’insurge : « Il m’a menti, comme à des millions d’autres ! Il a détourné le conte lui accolant une morale sous prétexte qu’il faut se protéger des dangers extérieurs. Dans sa version, il punit le Petit chaperon rouge, présenté comme une véritable nouille. Il démontre qu’il ne faut pas emprunter de chemins de traverse. Les filles à la maison ! Il ne manque plus que le prince charmant ». Indispensable relecture d’un mythe.

LA PRESSE EN PARLE

La référence au PetitChaperon rouge est limpide, mais c’est moins à la version de Perrault qu’au conte du Moyen-Âge que se réfère CaroleThibaut. […] Avant que Perrault ne le retranscrive, Le Petit Chaperon rouge s’appelait Conte de la mère grand, le loup y a une place moins centrale et n’y mange personne, ll y est plus question de la transmission, entre une femme vieillissante et une femme en devenir, précise CaroleThibaut. C’est ce travail sur trois générations de femmes, et sur la transmission symbolique qui m’intéressait. PICCOLO MAGAZINE

La scénographie de Camille Allain-Dulondel est parfaite. La lumière de Yoann Tivoli et les vidéos de Vincent Boujon permettent des apparitions et des disparitions de lieux qui nous entraînent soit chez Louise soit dans une « forêt » de béton interdite. Le sol est une allégorie de la vie qui se cabosse à vue d’œil […]. Tout est parfait ici, le jeu et sa direction. TOUTE LA CULTURE

DISTRIBUTION

Texte, mise en scène Carole Thibaut assistée de Vanessa Amaral, Malvina Morisseau, Fanny Zeller

Avec Yann Mercier, Marie Rousselle-Olivier, Hélène Seretti

Scénographie Camille Allain-Dulondel

Lumières Yoann Tivoli

Musique Margaux Robin

Vidéo Vincent Boujon

Costumes Elisabeth Dordevic 

Production Théâtre des Îlets, centre dramatique national de Montluçon – régionAuvergne-Rhône-Alpes

Coproduction Théâtre d’Ivry-Antoine-Vitez

En partenariat avec le GEIQ Théâtre

Le texte est publié à L’École des Loisirs