LILIOM

Ou la vie et la mort d’un vaurien
Ferenc Molnar / Jean Bellorini

Théâ
tre

Liliom, c’est un voyou, une gueule d’ange, une petite racaille. Liliom, c’est une féerie foraine, joyeuse et mélancolique, avec ses lumières et sa grande roue, ses auto-tamponneuses et ses amours contrariés, ses stands de tir pour jouer à tuer. C’est une histoire sublime d’acier, d’étincelles et de moineaux trempés. Liliom, c’est un collectif d’acteurs et de musiciens qui donnent sur scène tout ce qu’ils ont et bien davantage. Ça vous renverse. Ça vous bouleverse. C’est jeune, c’est fou, fougueux, exigeant, généreux. Éblouissant. Merveilleux. Ça fait rire, pleurer, réfléchir. Être – au théâtre – tout simplement.

Avec le théâtre de l’agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne.

Texte Ferenc Molnar
Mise en scène Jean Bellorini 
Traduction Kristina Râdy, Alexis Moati, Stratis Vouyoucas
Scénographie et lumière Jean Bellorini
Musique Jean Bellorini, Lidwine de Royer Dupré, Hugo Sablic, Sébastien Trouvé
Costumes Laurianne Scimemi, assistée de Marta Rossi
Maquillage Laurence Aué
Equipe technique Ivan Assaël, Luc Muscillo, Guillaume Chapeleau
Le manège appartient à la famille Davêque-Fabulet.
Le texte est publié aux Éditions Théâtrales.
Julien Bouanich, Liliom
Amandine Calsat, Marie
Delphine Cottu, Madame Muscat
Jacques Hadjaje, Litzman, Mère Hollunder, le Secrétaire du Ciel
Clara Mayer, Julie (puis Louise)
Julien Cigana et Teddy Melis, les gendarmes, l’Inspecteur, les Détectives du Ciel
Marc Plas, Dandy
Lidwine de Royer Dupré, la harpiste
Hugo Sablic, l’homme pauvrement vêtu, batterie
Sébastien Trouvé, le Tourneur, piano
Damien Vigouroux, Balthazar Beifeld, trompette

presse

Le couple formé par Julien Bouanich et Clara Mayer est jeune, juste et touchant. Bellorini crée un univers hypnotique entre mélodrame forain, cirque ambulant et comédie musicale mélancolique.

Philippe Chevilley, Les Échos

Distribution

Texte Ferenc Molnar
Mise en scène Jean Bellorini 
Traduction Kristina Râdy, Alexis Moati, Stratis Vouyoucas
Scénographie et lumière Jean Bellorini
Musique Jean Bellorini, Lidwine de Royer Dupré, Hugo Sablic, Sébastien Trouvé
Costumes Laurianne Scimemi, assistée de Marta Rossi
Maquillage Laurence Aué

Equipe technique Ivan Assaël, Luc Muscillo, Guillaume Chapeleau
Le manège appartient à la famille Davêque-Fabulet.
Le texte est publié aux Éditions Théâtrales.

avec

Julien Bouanich, Liliom
Amandine Calsat, Marie
Delphine Cottu, Madame Muscat
Jacques Hadjaje, Litzman, Mère Hollunder, le Secrétaire du Ciel
Clara Mayer, Julie (puis Louise)
Julien Cigana et Teddy Melis, les gendarmes, l’Inspecteur, les Détectives du Ciel
Marc Plas, Dandy
Lidwine de Royer Dupré, la harpiste
Hugo Sablic, l’homme pauvrement vêtu, batterie
Sébastien Trouvé, le Tourneur, piano
Damien Vigouroux, Balthazar Beifeld, trompette

Mentions

Production Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis
Coproduction Compagnie Air de Lune / Printemps des comédiens, Montpellier / Odéon, Théâtre de l’Europe / Théâtre des Quartiers d’Ivry / La Criée, Théâtre national de Marseille
Avec l’aide de L’ADAMI et de la SPEDIDAM
Avec la collaboration de Philippe Davêque, Jessie Fabulet et du Bureau Formart
Remerciements particuliers à Karyll Eigrichi, Camille de La Guillonnière et Geoffroy Rondeau

Biographie

Ferenc Molnàr, de son vrai nom Ferenc Neumann, naît à Budapest en 1878 au sein d’une famille juive aisée et très cultivée. Il débute dans le journalisme avant de poursuivre des études de droit à Budapest, puis à Genève. Après ses études, il fréquente les milieux artistiques, journalistiques et littéraires, publie des poèmes, des nouvelles, des romans, et adopte le pseudonyme de Molnàr. En 1907, son premier roman, Les Garçons de la rue Pàl, raconte l’affrontement de deux bandes de gamins dans les rues de Budapest au début du XXème siècle. Publié en 1907, le roman connaît un important succès public et reste un classique de la littérature pour la jeunesse.

Très vite, il écrit pour le théâtre : entre 1907, date de la création de sa première pièce, Le Diable, et 1933, il publie une trentaine de pièces qui le font reconnaître dans le monde entier. Il doit sa célébrité à des comédies de mœurs d’un réalisme féerique, d’un symbolisme souvent teinté de mysticisme. La plupart d’entre elles se nouent dans un triangle amoureux où règnent les ravages de la jalousie; Liliom, la plus représentée, est créée en Allemagne par Max Reinhardt en 1910. La pièce connaîtra trois adaptations cinématographiques dont la plus connue est celle de Fritz Lang avec Charles Boyer en 1934.

Ferenc Molnàr se maria à trois reprises, brièvement avec Margit Vészi, puis avec la cantatrice et actrice Sàdi Fedàk, qui rejoindra le parti nazi, et enfin à l’actrice Lili Darvas, qui le quitta. Correspondant de guerre durant la Première Guerre mondiale, il quitte la Hongrie en 1937 devant la montée du fascisme. Il s’installe un temps en France, puis en Suisse et s’établit aux États Unis en 1940, où il travaille à Hollywood comme scénariste. Il meurt à New York en 1952.