Théâ
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Bagou burlesque. Jacques Bonnaffé, comédien protéiforme et metteur en scène explosif, célèbre la prose extravagante du poète belge Jean-Pierre Verheggen qui se définit lui-même comme « un languedicapé de naissance » : Je confonds tout. Freud et Fred le danseur de claquettes ou, aujourd’hui, Tintin et Desmond Tutu, Madame Bovary et Monsieur Bovidé. Ou Tirésias et Mamelle, j’en passe et des plus belges. C’est cette aventure fantasque des lapsus et des sons, ces fautes de frappe au bord des lèvres que nous raconte l’excellent Jacques Bonnaffé, jonglant avec les mots, sans maux et surtout pas mou du genou ! Il déclame des extraits d’ouvrages comme Ridiculum Vitae, Artaud Rimbur ou Sodome et Grammaire, des grands textes étonnants, des odes homériques, des harangues ou des transes linguistiques. Le comédien emprunte, pour ce faire, le discours d’un candidat en campagne. Cette allocution poétique est teintée d’humour dans un élan épique et qui pique au vif ! Marathon solo d’une langue à la logorrhée bien pendue pour oreilles versatiles.
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LA PRESSE EN PARLE
« Cet homme est fou ! Comment expliquer autrement qu’il se lance à corps perdu et langue bien pendue dans une célébration délirante de la poésie de Verheggen, poésie féconde et drôle, débordante et parfois abrupte ». LE POINT
DISTRIBUTION
Texte Jean-Pierre Verheggen, Jacques Bonnaffé
Mise en scène, interprétation Jacques Bonnaffé
Scénographie Michel Vandestien
Lumières Orazio Trotta
Musiques Louis Sclavis
Photo Huma Rosentalski
Production Maison de la Poésie | Cie faisan
Coproduction Théâtre Sénart, Scène nationale