Rêver d'un autre monde. Glovie est une ode à la fantaisie de l’enfance et à la capacité de s’inventer un univers ludique et joyeux pour transformer le quotidien. Glovie a dix ans et demi et vit avec sa mère dans une chambre d’hôtel. La journée, l’école l’ennuie. Mais lorsque la nuit arrive, que sa mère part travailler, Glovie devient rock-star, pilote de vaisseau spatial, se dote de super-pouvoirs... Dans un incroyable décor, trois magnifiques comédiennes et comédiens nous embarquent dans les mondes parallèles de Glovie. Cette fable loufoque et vitaminée, nourrie de nombreuses références de comédies musicales et films de science-fiction, évoque les questions des origines, des racines et de l’identité.
Texte Julie Ménard mise en scène Aurélie Van Den Daele dispositif scénique et lumières Julien Dubuc collaboration artistique et ensemblier Grégory Fernandes création sonore Grégoire Durrande création musicale Romain Tiriakian voix lyrique Pauline Colon costumes Elisabeth Cerqueira assistée de Maialen Arestegui et Léna Bataille avec Mara Bijeljac, Camille Falbriard et Antoine Chicaud (en alternance) et Sidney Ali Mehelleb régie générale Arthur Petit construction décor César Chaussignand, Quentin Chamay et Victor Veyron
© Thierry Laporte
Production Théâtre de l’Union, Centre Dramatique National du Limousin
Glovie est le fruit d’une commande du Théâtre des Bergeries de Noisy-le-Sec, de l’Espace Georges Simenon de Rosny-sous-Bois, du Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, de L’Espace 1789 de Saint-Ouen, du Théâtre au Fil de l’Eau de Pantin, du Centre Culturel Houdremont de la Courneuve et du Département de la Seine-Saint-Denis.
Glovie a reçu l’aide de la SPEDIDAM et le soutien du Fonds d’insertion de L’éstba financé par la Région Nouvelle-Aquitaine.
Avec ce texte, je souhaite parler de courage.
Celui dont les enfants font preuve, quand ils se retrouvent dans une situation compliquée.
Il s’inspire de rencontres que j’ai pu faire lors d’ateliers auprès de petits qui avaient déjà de grandes batailles à mener.
Je voulais également écrire sur le lien qui unit parent et enfant, sur cette relation si puissante et particulière. Cet amour, qui permet de dépasser de nombreuses difficultés.
Et comme l’humour est une couche de protection, j’espère que Glovie fera rire et que les jeunes spectateurs s’embarqueront avec plaisir dans son aventure.
Puisque mon premier souhait avec cette pièce, est de pouvoir accompagner l’éclosion de cette émotion qui me semble
fondamentale quand on vient au Théâtre pour la première fois : la joie.
Julie Ménard
Glovie est une fable sur les origines, les racines et l'identité.
Qu’est-ce qu’une fleur sans racine ? Un enfant sans père, un vaisseau sans conducteur ? Mais aussi un enfant ni fille ni
garçon ?
Du haut de ses dix ans et demi, Glovie questionne ces fondamentaux de la société.
Et s’invente des mondes et des aventures pour y répondre.
De cet hôtel de précarité où elles ont atterri, Glovie et sa mère s’inventent des cellules spatiales qui les emmèneront vers un monde meilleur. Mais le monde meilleur d’un enfant de 10 ans et demi à qui la vie n’a pas tout dit, ce n’est pas forcément ce que l’on croit ou ce à quoi l’on s’attend. Glovie, c’est la puissance de l’imaginaire en marche. Autour d’iel (comme le nomme l’autrice) des acteurs polymorphes incarnent ceux qui veillent sur elle : sa maman Inna et le veilleur de nuit Elior, et même une créature totalement issue du fantastique. Mais il y a aussi ceux qui rôdent, ceux qui cherchent à catégoriser : comme le Chaunanard, cet avatar des hommes sans finesse ou la voisine qui en veut à Glovie.
Trois acteurs partagent le plateau défiant le genre au profit de la fable. Chez nous, Glovie est interprétée par une actrice fille, mais il pourrait en être autrement. Du costume inspiré de l’univers fantastique des Jedi mais aussi des codes du travestissements shakespearien - aux remarques des personnages, nous cultivons ce trouble tout au long de la pièce. Le territoire de la pièce c’est celui de la nuit, avec tous les imaginaires liés à ce noir : la peur, les bruits étranges, les rituels que l’on a pour s’endormir.
Alors quand sa mère la/le laisse seul.e la nuit, Glovie a besoin de partager sa vie et les défis qu’il/elle s’invente.
Aussi Glovie interpelle régulièrement les spectateurs qui sont complices de ces aventures. Et puis parfois il/elle est obligé.e
de les oublier. Pour être plus sage. Ainsi, un lien constant est fait entre les spectateurs et l’actrice. Cela fait autant partie
du texte écrit par Julie Ménard que d’une revendication politique de notre part : nous souhaitons proposer au public, aux citoyens de demain d’être des spectateurs actifs. De l’espace du plateau, transposé en motel qui évoque les bords de route des gens en exil Glovie défie le concret et le trivial pour mieux le transcender en espace de fantasme et de rêve.
Nous souhaitons travailler les allers-retours de ces espaces réels à ces espaces fantasmés, en utilisant les codes du cinéma fantastique ou futuriste.
Convoquant l’inconscient collectif, nous naviguons entre des images de conquêtes de la lune, de décollage spatial, d’apesanteur mais aussi de cinéma d’espionnage et de séries pour enfants.
Les compositions musicales originales, élaborées en lien direct avec l’autrice et le plateau sont autant de surgissements d’espaces mentaux, et de rêveries défiant le quotidien sans horizon des protagonistes.
Les costumes sont également des éléments importants de ces allers-retours : polymorphes, les matériaux pourront autant évoquer des couvertures de survie, que des costumes de cosmonautes, des créatures extraterrestres, que des chanteuses de cabaret. Très hauts en couleur, ils dessinent des corps qui superposent pour mieux cacher, la précarité ou le genre.
Une proposition visuelle forte pensée comme une architecture mobile et légère.
Notre dispositif scénique s’éloigne volontairement d’une esthétique trop réaliste qui conduirait à un univers misérabiliste.
Inna, la mère de Glovie a quitté sa Serbie natale, un passé dont elle refuse de parler. Mais c’est aussi, par dystopie et par mémoire, d’un exil universel dont nous voulions parler.
Des endroits qui ont traversé le temps, et qui peupleront le futur. Ces endroits de passage où s’entassent des solitudes.
Des chambres en série, qui se ressemblent toutes, aux architectures absurdes et décalées.
Qui évoquent les années 80 et l’histoire des personnes déracinées.
Nous voulions aussi convoquer un univers de peur, de léger danger pour donner à Glovie un terrain de jeu.
Ainsi nous avons imaginé, en nous inspirant des esthétiques des motels américains de bord de route, le territoire du Générateur, un hôtel précaire et brinquebalant.
Comme un couloir sur scène, où s’alignent deux chambres et un espace «public». Un distributeur de boissons, une poubelle, une armoire à pharmacie, quelques caisses ça et là peuplent ce lieu de rencontres où l’on peut respirer un peu, hors des cellules étouffantes.
Autour de ce dispositif, des espaces de circulation évoquent le dehors et l’interdit.
C’est le terrain de jeu de Glovie, qui peut s’exprimer, auprès d’amis réels ou imaginaires, traverser les murs, et se cacher loin des yeux du veilleur de nuit.
La lumière de Julien Dubuc dessine cet espace avec un système incorporé de néons flex, qui entoure le dispositif, et un lettrage lumineux, du nom de cet hôtel le GENERATOR.
Les sons et nappes créés par Grégoire Durrande permettent de faire vivre un horschamp sonore, parfois réel, comme les sons d’extérieur, parfois imaginaire pour développer les états intérieurs et les émotions de Glovie. La trame sonore se veut
dramatique : soulevant les éléments perturbants, et prenant en charge les tensions et résolutions dramatiques.
Les compositions musicales de Romain Tiriakian, volontairement éclectiques empruntent autant aux codes du rap, qu’à la chanson lyrique pour l’apparition de la créature venue de l’espace. L’éclectisme de ces univers sont autant de couleurs du kaléïdoscope de la vie de Glovie.
Par ailleurs, nous revendiquons des spectacles avec des esthétiques fortes composées de scénographies importantes.
Mais nous ne dissocions pas cette revendication de nos préoccupations actuelles. C’est pourquoi le dispositif de Glovie est très faible énergétiquement, avec peu de projecteurs classiques. Il est adaptable et léger pour ne pas peser sur les lieux qui accueillent le spectacle.
Aurélie Van Den Daele
Après une formation de comédienne Aurélie Van Den Daele décide de suivre son désir d’exclusivement mettre en scène. en 2011, elle intègre la formation à la mise en scène au CNSAD, qui lui permet d’approfondir une pratique acquise lors d’assistanats de spectacles, avec Antoine Caubet, François Rancillac, Quentin Defalt.
Elle fonde le DDG (Deug Doen Group) qui rassemble des forces vives de la création.
Avec le DDG, elle cherche à penser un modèle de création éthique et politique, en lien avec le vivant et les profondes mutations qui agissent.
Elle développe un théâtre politique de fiction, qui tisse des liens entre petite et grande histoire. Elle entreprend d’intégrer des outils technologiques dans ses créations et de développer la dichotomie sens / image, verbe / sensation.
Artiste associée durant 5 ans au Théâtre d’Aquarium - Cartoucherie de Vincennes elle présente en 2016 Angels in America de Tony Kushner, L’Absence de guerre de David Hare, et Pluie d’été de Marguerite Duras, trois spectacles qu’elle a créés lors de ses associations d’artiste au Théâtre de l’Aquarium-Cartoucherie de Vincennes, à la Ferme de Bel Ebat de Guyancourt, et à la Faïencerie de Creil. Elle y a également développé de nombreuses actions artistiques avec différents types de publics : scolaires, écoles supérieures d’art dramatique, amateurs, publics empêchés…
Elle a ensuite été artiste associée au Théâtre des Ilets - CDN de Montluçon, et au Tnba, Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine. Elle sera présente la saison prochaine au TXR avec Glovie de Julie Ménard, spectacle tout public à partir de huit ans.
En 2021, Aurélie Van Den Daele est nommée directrice du théâtre de l‘Union, CDN du Limousin et de l’école supérieure de théâtre de l’Union, pour y développer un projet sur le vivant et les écritures contemporaines.
Sa prochaine création 1200 TOURS - comédie naïve et militante - de Sidney Ali Mehelleb, est une saga sur la presse, le rap et la sororité. Elle sera créée en janvier 2024. Elle travaille avec Grégory Fernandes en tant qu’acteur et collaborateur artistique sur de nombreux projets, dont la saison 3 de Feu Sacré.
Julie Ménard
Julie Ménard est autrice d’une quinzaine de pièces de théâtre. Elle collabore notamment avec les metteuses et metteur en scènes : Chloé Simoneau, Maëlle Poésy, Aurélie Van Den Daele, Sophie Guibard, Maxime Mansion et Thibault Rossigneux. Elle fait partie du collectif de théâtre documentaire l a c a v a l e et de Traverse collectif d’écriture. Ses projets sont soutenus par Artcena, la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, L’Institut Français et édités chez L’OEil du souffleur, En actes ou Les Solitaires Intempestifs. Elle est artiste associée au CDN de Dijon et avec le collectif Traverse au CDN de Vire. Elle est également comédienne.
Grégory Fernandes | Collaboration artistique et ensemblier
Parallèlement à des études d’Histoire de l’Art, il suit une formation dans la musique et le chant puis il entre au Conservatoire National d’Art Dramatique de Clermont-Ferrand dont il sort diplômé en 2006.
Entre 2007 et 2015, il assiste Agathe Alexis et Alain Alexis Barsacq à la mise en scène. Ils travaillent notamment ensemble aux créations de Loth et son dieu d’Howard Barker, Le Pain dur de Paul Claudel, La Nuit de l’ours d’Ignacio del Moral, Huis Clos de Jean-Paul Sartre…
Il participe, comme collaborateur artistique, à la création du Visage des poings avec le Théodoros Group en juin 2011 ainsi qu’à la création de Norma Jeane d’après Blonde de Joyce Carol Oates mise en scène de John Arnold en janvier 2012 au Théâtre des Quartiers d’Ivry.
La même année, il entame une fidèle collaboration artistique avec Aurélie Van Den Daele et le Deug Doen Group sur les créations de Peggy Pickit voit la face de Dieu de Roland Schimmelpfennig et Dans les veines ralenties d’Elsa Granat puis
il joue dans Angels in America de Tony Kushner et L’Absence de guerre de David Hare.
En 2020, il est collaborateur artistique d’Aurélie Van Den Daele sur Glovie spectacle jeune public de Julie Ménard.
Il travaille depuis 2018 avec Matthieu Dandreau.
Il joue dans Dionysos d’après Euripide et Femelles spectacle en lycées sur les inégalités femmes-hommes. Il jouera bientôt dans Nostalgie du réconfort de et mise en scène par Matthieu Dandreau (texte lauréat de l’Aide à l’écriture de l’association Beaumarchais SACD).
Il travaille actuellement comme collaborateur artistique avec Claire Barrabès sur Longtemps je me suis levée tôt (création février 2023) et comme acteur avec Mara Bijeljac sur Farouches (Toute sortie est définitive) création 2022-23.
Par ailleurs, il a travaillé à l’Opéra Théâtre de Metz comme collaborateur artistique de Sylvie Laligne sur les créations de The Telephone et Amelia goes to the ball de Menotti.
Il créé en 2013 sa compagnie, La Fabrique M7 avec laquelle il crée Tristesse animal noir de Anja Hilling en 2017. Il travaille actuellement à la création de Caïn (création 2022-23).
Il dirige également des workshops et ateliers de pratique théâtrale auprès de publics divers : collèges, lycées, amateurs, conservatoires d’arrondissements, centres pénitenciers. Il intervient à l’ESCA d’Asnières-Sur-Seine sur la saison 2020-2021.
Mara Bijeljac | Inna la voisine
Elle se forme au jeu d’acteur à l’École Le Magasin et Claude Matthieu, en parallèle elle rencontre la compagnie LA RUMEUR dirigé par Patrice Bigel avec laquelle elle collabore et participe aux créations théâtrales mêlant danse, théâtre et vidéo, autour d’oeuvres classiques et contemporaines durant de nombreuses années.
Elle s’engage dans la transmission très tôt et travaille avec différents publics à la création de formes théâtrales et de spectacles (enfants, lycéens, École de la deuxième chance).
Convaincue que la transmission est essentielle au travail de l’acteur, mais aussi à l’épanouissement des individus au sein d’une même société. Elle intègre le DEUG DOEN GROUP en 2014 et entame une fidèle collaboration avec Aurélie Van Den
Daele en collaboration artistique et également en tant que comédienne.
Elle travaille avec Fatima Soualhia-Manet autour du livre Trop de peine, femmes en prisons de Jane Evelyn Atwood et aussi Hakim Bah autour d’une performance sur les violences policières Pourvu que la Mastication ne soit pas longue, présenté au
festival Vive le Sujet à Avignon 2021. Actuellement, elle a créé la compagnie Disorders avec Diane Villanueva, chanteuse et musicienne et son premier spectacle Farouche(s) une Revue Techno est en cours de création avec Alison Cosson à l’écriture coproduit par le Théâtre de l’Union, Centre Dramatique National du Limousin.
Elle entame en parallèle une collaboration artistique avec Juan Ignacio Tula artiste circassien et sa compagnie M7 et travaillera avec Aurélie Van den Daele sur sa prochaine création en 2022/23.
En constante recherche de nouvelles formes d’expressions artistiques et d’expérimentation, ses projets sont à l’image de ses envies multiples, politiques, poétiques et transdisciplinaires.
Camille Falbriard | Glovie
Après une licence d’Arts du Spectacle parcours Cinéma à l’Université de Strasbourg et une année d’étude au Conservatoire d’Art Dramatique de Colmar, Camille Falbriard intègre la quatrième promotion de l’École Supérieure de Théâtre de Bordeaux en Aquitaine (2016-2019). Ces trois années lui permettent d’éprouver de multiples approches du plateau, au contact d’artistes et intervenant.e.s aussi différent.e.s que bouleversant.e.s. À l’issue de sa formation, elle joue sous la direction d’Aurélie Van Den Daele (Deug Doen Group), pour la création du spectacle Glovie (janvier 2020), et se joint à plusieurs compagnies placées aux opposés dans l’hexagone : la Compagnie des Figures, à Bordeaux, pour le spectacle Jeanne & Gilles : demain encore l’Apocalypse (création en cours), la compagnie de Juliette Steiner, Quai n°7, à Strasbourg (Hors-Service, crée en juillet 2021, Services, crée en novembre 2021), ou encore le Collectif Latéral de Sécurité, à Strasbourg également, pour la création d’un improvisé, La Thérapie (en cours).
Antoine Chicaud | Glovie
Après être passé par les arts du cirque, Antoine Chicaud se dirige vers le théâtre et entame une formation au Conservatoire à Rayonnement Régional de Créteil sous la direction de Pascal Antonini. En 2018, il joue dans Tu seras un homme mon fils de Dominique Sampiero mis en scène par Pascal Antonini en milieu scolaire. Il suit en parallèle une licence d’art du spectacle à l’Université Sorbonne Nouvelle à Paris et finit par intégrer en 2019 l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris.
Pendant trois ans il multiplie les rencontres et les pratiques comme le chant, la danse, les arts martiaux le masque ou le clown. Il travaille notamment avec Éric Didry, Anne Monfort, Laurent Sauvage, Caroline Marcadé, Christian et François Ben Aïm, Maëlle Dequiedt, Igor Mendjisky, Elsa Granat ou encore Guillaume Cayet et Aurélia Luscher.
À la sortie de l’école, il crée avec six autres de ses camarades de promotion Le Chamarre Collectif.
En 2022, il intègre l’équipe de Glovie sous la direction d’Aurelie Van Den Daele ainsi que celle d’Histoire(s) de France, spectacle créé par la compagnie du double dirigée par Amine Adjina et Émilie Prevosteau.
Sidney Ali Mehelleb | le veilleur de nuit - la créature - le chaunanard
Après une formation d’acteur au Studio Théâtre d’Asnières de 2001 à 2005, et plusieurs années de travail au sein de la compagnie Jean-Louis Martin Barbaz, Sidney joue maintenant avec plusieurs metteurs et metteuses en scène dans des formes théâtrales.
Notamment avec la compagnie Jean Louis Martin Barbaz, il travaille avec Chantal Deruaz, Patrick Simon, Hervé Van Der Meulen, Yveline Hamon et Jean-Marc Hoolbecq. Il travaille également avec d’autres artistes comme Valérie Castel Jordy, Pascal Neyron, Matthieu Dandreau, Adrien Béal, Laurent Pelly et Charlotte Lagrange. Il collabore beaucoup depuis 2015 avec le Deug Doen Group (DDG) et sa metteuse en scène Aurélie Van Den Daele, Sidney joue dans Angels in America de Tony Kushner, L’absence de guerre de David Hare et Glovie de Julie Ménard.
Il écrit aussi pour le DDG une pièce «pour piscine» Le Saut de l’ange qui a joué dans plusieurs piscines d’Île-de-France. Il participe également à la dramaturgie de la création Métamorphoses d’après Ovide et Ted Hughes.
La collaboration continue toujours, Aurélie Van Den Daele lui commande une pièce. Cette pièce Soldat.e Inconnu.e obtient l’aide à la création ARTCENA en mai 2018. Le spectacle a été créé à Théâtre Ouvert au mois d’octobre 2021, en tournée depuis. Sa première pièce Babacar ou L’antilope a été lauréate de l’Aide à La Création du Centre National du Théâtre en novembre 2013. Il a mis en scène celle-ci en janvier 2017 au Théâtre 13 Seine à Paris, puis en tournée. Grâce à cette dernière, Le Centre National des Écritures du Spectacle - La Chartreuse Villeneuve Lez Avignon lui propose une résidence d’écriture. Split (pièce pour deux basketteurs) voit le jour. Pour le théâtre, Sidney a aussi écrit Icham, Quatre par trois, Swing ring et Il est de chez nous. Toujours pour la scène, il adapte Le Maître et Marguerite de M. Boulgakov, la pièce s’appelle Maestria. Cette pièce itinérante sera jouée in situ dans des villes comme Pithiviers et des lieux comme l’arboretum des Barres. Il adapte aussi le film Dead Poets Society, la pièce s’intitule Whitman and Co, celle-ci est un projet mené au sein de plusieurs lycées de Paris et sa banlieue. Sa prochaine pièce 1200 Tours, a été lauréate du festival du Jamais Lu Paris en octobre 2021 à Théâtre Ouvert, la mise en lecture a été réalisée par la metteuse en scène québécoise Catherine Vidal.
Chaque année, Sidney mène des ateliers de transmissions autour de l’écriture théâtrale et du jeu avec des enfants, des adolescents et des adultes amateurs. Ceux-ci ont souvent pour but d’écrire une pièce dédiée au groupe qui y participe. L’objectif est de se mettre au coeur de la création, de multiplier les inspirations, les aspirations, les élans d’écritures et la créativité de chacun dans un processus collectif.
Julien Dubuc | Dispositif scénique et lumières
Julien Dubuc travaille aux croisements du théâtre, des arts numériques et de la réalité virtuelle.
Diplômé de l’ENSATT en 2011, il cofonde le collectif INVIVO dont il est désormais directeur artistique. Ce collectif lui permet d’expérimenter et de réaliser des formes hybrides, entre théâtre, art immersif et technologies. Au sein d’INVIVO il est co-auteur de Parfois je rêve que je vois (2014), Blackout (2015), 24/7 (2018) et Céto (2019). En 2020, il conçoit l’expérience visuelle et sonore Tesseract (0.00/0.00). Sur chacun de ces projets, il développe avec INVIVO une écriture et un univers singuliers. Il travaille actuellement à l’adaptation des textes de Maurice Maeterlinck de Petite trilogie de la mort qui se compose de trois volets : Les aveugles (pièce VR pour 12 spectateurs créée en 2021), L’intruse (spectacle immersif créé en 2022-2023) et Les sept princesses (installation immersive créée en 2022-2023).
Via INVIVO, il conçoit aussi la lumière et la vidéo et co-conçoit les dispositifs scéniques des spectacles Deug Doen Group – Aurélie Van Den Deale avec qu’il travaille depuis 2012 (Angels In America, Métamorphoses, Absence de guerre, Glovie, Soldat.e Inconnu.e...)
En spectacle vivant, Julien Dubuc collabore sur une cinquantaine de créations en tant que créateur lumière, vidéaste ou scénographe.
Il a notamment travaillé avec Vincent Delerm (tournée À présent + Photographies à la Philharmonie de Paris), Carole Thibaut (Fautil laisser les vieux pères...), Kery James (À vif), Yannik Landrein, Jean-Claude Cotillard, Clémence Labatut, Bertrand Bossard, Catherine Hargreaves, Charly Marty, Antonella Amirante mais encore Matthias Langhoff (cursus ENSATT). Il développe aussi un travail vidéo et plastique dont ailleurs00 (objet vidéo évolutif), MAD (2015 - présenté aux Anciennes cuisines) et Hado (2017 - présenté au festival Chemin d’art en Armagnac). Dans la lignée de ces créations et au sein d’INVIVO, il développe actuellement plusieurs recherches autour du lien entre sciences et imaginaires populaires ou comment les limites des sciences entraînent de nouvelles formes de mysticités.
Grégoire Durrande | Création son
Grégoire Durrande est diplômé de l’ENSATT en réalisation sonore, où il participe différents projets d’école, dirigés par Matthias Langhoff, Simon Deletang et Arpàd Schilling. À partir de 2012, il crée les bandes sons de différents spectacles (Lambda de la Cie Moebius, Les Accapareurs mise en scène Clément Carabédian / Histoire de Vies mise en scène Isabelle Lombard / Les inquiets et les brutes mise en scène Olivier Martinaud / Angels in America mise en scène Aurélie Van Den Daele / Pharmakos mise en scène Jonathan Moussali, Les Bâtisseurs d’Empire mise en scène Vincent Ecrepont / Babacar ou l’Antilope mise en scène Sidney Ali Mehelleb / Métamorphoses mise en scène Aurélie Van Den Daele). Il propose également des installations et créations musicales personnelles (Mix’Cuisine, CharlieBeatBox avec Charles Robert) et conseille et réalise des dispositifs sonores sur mesure (Monodisco de Philippe Ménard, Loop Machine de Julien Barathay). Il travaille également en tant que régisseur son de tournée pour le théâtre, la musique et la danse (Où j’ai laissé mon âme mise en scène François Duval / Parfois je rêve que je vois du collectif INVIVO /Ah Q ! de Tao Yu / Radio Manie avec Guy-Loup Boisneau / Threads composition Roque Rivas, Je suis un pur produit de ce siècle de Lise Cassaza). Aujourd’hui, Grégoire Durrande poursuit son travail de créateur sonore dans différents projets personnels et collaborations artistiques et participe au fonctionnement et aux créations du collectif INVIVO.
Romain Tirikian | Composition musicale
Après le Conservatoire de musique de Condésur-Huisne (61) Romain Tiriakian approfondit de manière autodidacte sa formation musicale, tout en suivant une formation à l’école de cinéma EICAR à Paris. Musicien, comédien, auteur et interprète, il s’investit sur différents projets parmi lesquels : le groupe Phanttom, qu’il crée en 2008 ; la composition de musiques originales : pour des courts métrages et le festival de moyen métrage de Brive, pour le spectacle Charlotte A., mis en scène par Charlotte Adrien ; pour la télé et des chaines YouTube.
Il joue dans Angelik de Moustafa Benaibout à la Loge la saison dernière. Il compose la musique de Béesse de Moutafa Benaibout mis en scène par Sophie Guibard au NTP en aout prochain.
Il joue et compose pour le spectacle Vilain d’Alexis Armengol créé aux Scènes du Jura en novembre dernier et présenté au festival d’Avignon. Depuis 2014, il collabore avec Julie Ménard, sur la création des pièces Inoxydables, Dans ta peau, Jo et Léo et Vers où nos corps célestes.
Elisabeth Cerqueira | Costumes
Elisabeth Cerqueira s’est formée à la Chambre syndicale de la haute couture parisienne, à l’AICP école internationale de coupe de Paris et à l’ATEC école de costumes de théâtre. Elle a partagé les aventures théârales des metteurs en scène tels que Ariane Mouchkine, Bartabas, Daniel Jeanneteau, Didier Bezace, Michel Didym, Emmanuel Demarcy Motta, Awat, Joël Pommerat, Cervantes, Philippe Adrien... Julie Bérès et les Chiens de Navarre pour qui elle crée les costumes. Elle collabore avec le DEUG DOEN GROUP depuis Métamorphoses. Parallèlement, elle suit des formations en broderie, en teinture, en création textile.